Mimosa Pudica : entretien d’une hypersensible hyper rigolote
Comme je vous le racontais dans cet article, je suis revenue de ma dernière sortie à la jardinerie, avec les enfants, avec une Dionée, une Sarracénia et un Mimosa Pudica. Si je connaissais déjà les basiques pour la plante carnivore pour en avoir cultivé quelques unes, je ne connais rien au Mimosa Pudica. Je me suis quand même dis que ça devrait être à ma portée. Et je vous livre dans ce second article, un petit topo sur ses besoins et son mode de culture.
Les enfants sont toujours amusés par cette plante sensible, qui ferme ses feuilles quand on la touche et, j’ai découvert ça depuis qu’elle est chez nous, qui ferme ses feuilles également la nuit. ça lui donne un côté vraiment rigolo. Il semblerait que les plantes sensitives aient developper cette caractéristique pour se rendre moins appétissantes aux yeux des herbivores.
Une plante tropicale
D’après l’article Wikipédia qui lui est consacré, la Sensitive est une plante très répandue sous les tropiques. Je dirais même qu’aux Antilles, elle passe pour être une sacrée mauvaise herbe…qu’on nous vend à prix d’or ici. Je n’ai malheureusement pas de photos souvenirs des Antilles (comme pour l’article sur les plantes carnivores où je vous montrais des photos d’Irlande, du Mercantour et du Pilat). Mais j’en ai trouvé sur unsplash pour vous faire rêver :

A défaut d’aller sous les tropiques, on peut toujours se faire une ambiance tropicale sur son balcon.
Adultes, les plants sont un peu épineux, décidément, on peut dire qu’elle a vraiment pas envie de se faire brouter ! En jardinerie on trouve des jeunes plants de Sensitive car je ne vois pas d’épine sur mon spécimen.
J’ai découvert aussi pendant mes recherches sur internet qu’elle produisait de très belles fleurs roses. Comme des fleurs de mimosa, mais roses. Ici dans l’article Wikipédia qui lui est consacré. J’adore ces vieilles planches botaniques :

Culture et entretien de la Sensitive
Chaleur et humidité
Comme toute bonne plante tropicale, la Sensitive va adorer la chaleur et l’humidité. Le site Ethnoplants.com confirme. Plus il fera chaud, plus elle va pousser fortement et plus il faudra l’arroser. Elle va donc apprécier les brumisations et autres bassinages (action de baigner la plante ou de tremper le pot dans l’eau). Le bassinage devant toujours se faire avec de l’eau tempérée, jamais avec de l’eau froide.
La difficulté va donc résider dans la gestion de l’arrosage pendant les vacances d’été et dans la petite petite place qu’il faudra lui trouver à l’intérieur en hiver pour lui faire traverser cette période sans trop qu’elle y laisse des plumes.
Un substrat légèrement acide
Le Mimosa Pudica préfère un sol humifère et légèrement acide. On rajoutera donc un peu de terre de bruyère dans son substrat. Et un arrosage à l’eau de pluie sera toujours préférable. Mais pas vital comme pour les plantes carnivores.
Je l’ai acheté dans un minuscule pot. Comme pour les plantes carnivores, j’ai donc intérêt à la transplanter dans un pot plus grand. Les grands pots se desséchant beaucoup moins vite, ça permet de compenser les petits oublis d’arrosage.

Exposition : soleil ou pas ?

Je vais tenter une exposition mi-ombragée, toujours pour éviter le dessèchement trop rapide du pot et du feuillage. Et je ne vais surtout pas la mettre sur la terrasse, qui est une exposition brûlante et sèche (qui convient plutôt aux cactus), mais plutôt du côté nord, un endroit plus frais avec une exposition au soleil matin et soir, mais de l’ombre au plus chaud de la journée.
Il me semble même qu’elle serait presque indiquée pour l’intérieur. Mais pour l’instant, elle va aller sur le bord de la fenêtre :
En conclusion pour cette tropicale sensitive :
- Un grand pot, avec un substrat légèrement acide gardant l’humidité,
- Beaucoup de chaleur, du soleil, mais pas d’exposition brûlante,
- Des arrosages très réguliers, des brumisations et des bassinages lorsqu’il fait très chaud,
- Un petit peu d’engrais, quoique de la famille des Fabacées elle fixe l’azote de l’air grâce à ses racines, elle ne devrait donc pas être trop gourmande.
Avec tout ça ce Mimosa Pudica devrait bien pousser et j’espère que j’aurais la chance de voir s’épanouir ses jolies fleurs roses et illustrer cet article avec des photos de mon spécimen en fleurs.
J’espère que cet article sur le Mimosa Pudica vous aura fait voyagé sous les tropiques (à défaut d’y aller) et qu’il vous aura fait découvrir et aimer cette plante originale qui plaist beaucoup aux petits comme aux grands.
A très bientôt !